Joli reportage sur Talmont et le vignoble des Hauts de Talmont dans le JT du 12 avril 2019.
Joli reportage sur Talmont et le vignoble des Hauts de Talmont dans le JT du 12 avril 2019.
Grâce à une magnifique météo nous avons ramassé des merlots sublimes. Il ne fait aucun doute que ce millésime sera grand.
Pourtant, 2018 était mal parti avec un printemps très pluvieux, ce qui laissait craindre de fortes attaques de mildiou…
Mais notre équipe technique, la biodynamie et le travail minutieux ont su faire aboutir cette magnifique récolte.
Les millésimes se suivent et ne se ressemblent pas … Comme les saisons.
Que dire de 2018? Qu’il sera un millésime de vigneron.
Autrement dit qu’il a été dur à gérer surtout quand on est un vigneron qui pratique la biodynamie.
Hiver très pluvieux. Le printemps ne fut pas en reste malgré une semaine de beau en juin. Notre pluviomètre a enregistré de mars à juillet 466mm de pluie à comparer aux 360mm en 2017 et aux 299 en 2016. Conséquence: une très forte pression du mildiou à l’instar des régions voisines. Dans le cadre strict de notre discipline biodynamique, nous avons réussi à contenir l’attaque en respectant la dose limite de cuivre métal soit 3,2kg.
Heureusement l’été s’est installé. Beau, sec, chaud et très ensoleillé. A partir de la mi juillet plusieurs actions ont été engagées: échardage minutieux ( on enlève les entrecoeurs), effeuillage et vendange en vert… pour limiter une récolte qui s’avérait très généreuse…
Aujourd’hui l’état sanitaire est très bon. Ce qui laisse augurer de belles vendanges qui pourraient commencer vers le 15 si la situation météorologique se maintient… Mais prudence. Tant que le raisin n’a pas été coupé et rentré au chai, il ne faut jurer de rien.
Rendez-vous au vignoble des Hauts de Talmont samedi 28 juillet 2018 à 19 heures.
Dans le sillage du festival « Un violon sur le Sable », « Un violon sur la ville » donne lieu à toute une série d’événements musicaux dans des lieux insolites du pays royannais, avec les musiciens – artistes lyriques et solistes instrumentistes prestigieux – invités d’un Violon sur le Sable.
Dans ce cadre, pour la septième année, un récital en plein air aura lieu au pied de nos vignes avec l’éblouissant pianiste Simon Graichi, qui fera résonner les notes de son piano face à l’estuaire et à l’église de Talmont au soleil couchant.
Français d’origines mexicaine et libanaise, le pianiste Simon Ghraichy est en passe de devenir une figure incontournable de la scène classique. Respecté par ses pairs pour sa virtuosité irréprochable et ses partis pris musicaux tranchés, il a su également conquérir de nouveaux publics grâce à son charisme et sa personnalité. Avec lui des salles prestigieuses tel que le Théâtre des Champs-Elysées, le Carnegie Hall ou la Philharmonie de Berlin ont vu la moyenne d’âge de leurs spectateurs baisser drastiquement lors de ses derniers concerts.
Élève de Michel Béroff et DariaHovora au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) et de Tuija Hakkila at the Sibelius Academy in Helsinki, sa carrière prit un essor en 2010 suite à la publication du critique musical du Wall Street Journal Robert Hugues ayant particulièrement apprécié son interprétation des réminiscences de Don Juan de Franz Liszt.
En 2016, Simon Ghraichy a signé un contrat d’exclusivité avec le prestigieux label Deutsche Grammophon. Son album sorti au Théâtre des Champs-Elysées le 4 mars 2017 sous le label jaune a été plébiscité par toute la presse.
La discographie de Simon Ghraichy inclut également un enregistrement de la sonate en si mineur de Liszt, des Kreisleriana de Schumann ainsi qu’un premier album dédié intégralement aux paraphrases et transcriptions de Franz Liszt.
La sortie de l’ouvrage “Talmont sur Gironde et ses environs. Une église, un village, un site classé” est prévue samedi 14 avril.
Une presqu’île singulière, rive droite de la Gironde, plus près de Royan que de Bordeaux, sur la route des pittoresques petits ports de l’estuaire le plus vaste d’Europe, large, en cet endroit, de 12km.
Une église du XIIe siècle perchée sur un promontoire « au péril des flots », fortifiée, en 1284, par Édouard 1er d’Angleterre, duc d’Aquitaine : il entoura la presqu’île de remparts pour en faire une citadelle et bâtir une ville – on dit ici un bourg – avec les pierres des ruines du Fâ, le port galloromain voisin. Par la suite, Anglais, Basques, Français, Espagnols, catholiques et protestants ont laissé leurs traces Sans oublier les Américains qui, en 1917, choisirent Talmont pour y construire un port gigantesque, apte à débarquer troupes et matériel : entreprise de dynamitage de roches, heureusement interrompue par l’armistice.
Le modeste port actuel raconte encore, par les nuits sans lune, la façon dont les pêcheurs firent autrefois fortune avec le caviar des grands esturgeons. De l’autre côté de la baie, sur la falaise du Caillaud, moulins et moutons ont fait place aux vignobles.
Après la promenade dans les rues et venelles fleuries du bourg, les visiteurs viennent y admirer le paysage, en suivant le vol des canards sauvages et des hérons cendrés…
Cet ouvrage relié de 144 pages, réalisé par un collectif d’auteurs, sous la coordination éditoriale de Catherine Guillard et Bernard Mounier, est riche de plus de 300 photos et documents.
Infos pratiques :
C. Guillard, B. Mounier
Prix de vente public : 19,50 TTC
Prix de souscription : 16,00 TTC (port inclus)
Contact : contact@editionsbaudez.fr